mercredi 28 septembre 2011

LES GUERRES DES BOUTONS EN TETE

 "La Nouvelle guerre des boutons" de Christophe Barratier avec Laetitia Casta, a pris la tête du box-office français, tandis que "La Guerre des boutons" de Yann Samuell recule à la deuxième place mais frôle après 15 jours le million de spectateurs, selon le classement CBO.
Après une première semaine d'exploitation, la version de Christophe Barratier a attiré 521.424 spectateurs dans 539 salles. Yann Samuell avait fait un peu mieux avec plus de 630.000 entrées les 7 premiers jours.

En deuxième semaine, "La Guerre des boutons" de Yann Samuel marque un peu le pas avec 282.620 spectateurs nouveaux dans 600 salles, mais a engrangé en quinze jours 917.941 entrées.


"Crazy, Stupid, Love" recule à la troisième place avec 130.996 spectateurs en deuxième semaine d'exploitation, devant "Mais comment font les femmes ?", quatrième au box office avec 128.970 entrées en première semaine.

"Shark 3D" apparaît à la 5e place avec 113.850 entrées. "Habemus Papam" avec Michel Piccoli, marque le pas à la 6e place (104.625 entrées, 454.658 en trois semaines d'exploitation).

1. "La Nouvelle Guerre des boutons": 521.424 entrées (nouveauté) - Copies: 539

2. "La Guerre des boutons" : 282.620 entrées - Cumul (2e semaine) : 917.941 entrées (Copies: 600)
3. "Crazy, Stupid, Love" : 130.996 entrées - Cumul (2e semaine): 357.927 entrées (Copies: 276)
4. "Mais comment font les filles ?" : 128.970 entrées (nouveauté) - Copies: 282
5. "Shark 3D" : 113.850 entrées (nouveauté) - Copies: 209
6. "Habemus Papam" : 104.625 entrées - Cumul (3e semaine) : 454.658 entrées - Copies: 294.

» DOSSIER SPÉCIAL - La guerre des boutons, comment faire la différence ?

Source: Le Figaro 

LA GUERRE DES BOUTONS DE 1962

Informations:


Date de sortie cinéma : 18 avril 1962 
Date de reprise cinéma : 12 octobre 2011
Film déjà disponible en DVD depuis le : 18 novembre 2003 



Réalisé par Yves Robert
Avec Andre TretonMichel IsellaMartin Lartigueplus 





Synopsis : 


Deux villages, Longeverne et Velrans, sont en guerre. C'est la guerre que mènent chaque année les écoliers des deux communes. Quand la troupe de Longeverne commandée par le grand Lebrac fait un prisonnier, on soustrait à ce dernier tous ses boutons. Cette méthode remporte un franc succès, à tel point que les troupes pour éviter cette extrême humiliation se mettent à combattre nues.


Voir la bonde annonce:



C'EST LA GUERRE, BOUTONS 'LOUIS PERGAUD' 2/2

En tenant compte de la législation antérieure à la directive européenne, l’oeuvre de Louis Pergaud aurait donc échappé au monopole des ayants-droits à la fin du mois de septembre 2010.
Rainbow of buttons. Par Kirstea. CC-BY-NC-ND. Source : Flickr.

Après l’entrée en vigueur de la directive européenne sur l’harmonisation du droit d’auteur
Et si on applique le droit actuel, celui qu’appliquerait une juridiction aujourd’hui et non pas avant la fameuse directive européenne ? Le droit actuel est en effet beaucoup plus simple, il limite la durée des droits patrimoniaux d’un auteur et donc du monopole d’exploitation légué à ses ayants-droits à une période de 70 ans après sa mort.
Durant une dizaine d’année, la question du remplacement des anciennes durées par les 70 ans de la directive a posé beaucoup de questions. Fallait-il n’inclure que les 50 ans post-mortem dans les 70 ans et ajouter les différentes prorogations (de guerre et de mort sous pour la France) ou bien inclure ces derniers dans la nouvelle durée ?
Plusieurs combinaisons étaient envisageables :
  • 70 ans + prorogations de guerre (14 ans et 272 jours ou 8 ans et 120 jours selon la date de mort de l’auteur) + 30 ans éventuels si l’auteur est mort pour la France
  • 70 ans incluant toutes les prorogations (de guerre et de mort pour la France)
  • 70 ans (incluant les 30 ans de mort pour la France) + 14 ou 8 ans de prorogations de guerre
  • 70 ans (incluant les prorogations de guerre de 14 ou 8 ans) + 30 de mort pour la France.
 Concernant les prorogations de guerre, la Cour de Cassation a tranché dans deux arrêts du 27 février 2007 (arrêt n°280 et n°281) Comme cela est précisé dans le communiqué de la Cour :
Interprétant les dispositions en cause à la lumière de la directive européenne, la Cour de cassation a jugé que la période de 70 ans retenue pour l’harmonisation de la durée de protection des droits d’auteur au sein de la communauté européenne couvrait les prolongations pour fait de guerre[...]
Mais attention : la Cour a immédiatement précisé que ce n’était pas le cas si à la date d’entrée en vigueur de la directive européenne, les ayants-droits bénéficiaient d’un monopole d’exploitation plus long :
 [...]
sauf dans les cas où au 1er juillet 1995, date d’entrée en vigueur de la directive, une période de protection plus longue avait commencé à courir, laquelle est alors seule applicable.
Dans le cas de Louis Pergaud, une durée effectivement plus longue s’appliquait au 1er juillet 1995 : 94 ans et 272 jours devait s’écouler avant que l’oeuvre n’entre dans le domaine public. C’est donc bien le calcul détaillé plus haut qu’il faut suivre en laissant de côté les implications de la directive européenne de 1993 et de la loi de transposition de 1997.
 La Guerre des Boutons n’appartient donc au domaine public que depuis septembre 2010 !
Et les 30 ans de prorogations des droits, car l’auteur est mort pour la France ?
Il est plus difficile de répondre à cette question, la Cour de Cassation n’a PAS tranché sur ce point précis dans ses arrêts du 27 février 2007. Dans aucun des deux arrêts la Cour de Cassation ne s’est explicitement prononcée sur l’article L123-10 du CPI et ne mentionne la prorogation de 30 ans.
De plus, contrairement aux prorogations pour faits de guerre qui font l’objet d’une mention dans la directive européenne (considérant n°6) qui a donné lieu à notre législation actuelle et à la jurisprudence de la Cour de Cassation, la prorogation de 30 ans pour mort sous les drapeaux n’est jamais citée.
Des combinaisons de durées avancées plus haut, on conserve donc les hypothèses suivantes :
  •  70 ans incluant toutes les prorogations (de guerre et de mort pour la France)
  • 70 ans (incluant les prorogations de guerre de 14 ou 8 ans) + 30 de mort pour la France.
 Au vu des arrêts de la Cour de Cassation et de la Directive européenne de 1993 qui insistent tous les deux sur le but de celle-ci d’harmoniser le droit d’auteur communautaire, il apparaît logique que dans l’esprit du législateur européen, la durée de 70 ans ne doit pas s’embarrasser de délais annexes. La directive européenne met par exemple l’accent dans son considérant n°2 sur la nécessité de rendre « les durées de protection […] identiques dans toute la Communauté » afin de ne pas « entraver la libre circulation des marchandises ».
Il est évident qu’ajouter un délai de 30 ans aux 70 déjà accordés aux ayants-droits trahirait cet objectif d’uniformisation et d’harmonisation puisque une telle différence induirait un nouveau clivage entre les durées de monopole des différents pays européens (la prorogation due à une mort pour la France est une particularité française).
Buttons ! Par kellog. CC-BY-NC-SA. Source : Flickr
Imaginons l’impossible…
La première alternative semble, comme nous venons de le voir, la plus plausible vu la volonté des législateurs communautaires. Néanmoins, rien n’est joué quant aux prorogations de 30 ans prévues par l’article L123-10 du CPI.
Soulignons d’abord que la Cour de Cassation a omis de le mentionner dans ses arrêts du 27 février 2007 ainsi que la manière de l’appliquer en conformité avec la directive européenne (qui a donné lieu à l’article L123-1 du CPI instaurant la durée de 70 ans de monopole après le décès de l’auteur).
Par ailleurs, on peut constater que le vide juridique qui a duré près de 10 ans quant à l’intégration ou non des prorogations de guerre dans la durée légale des 70 ans post mortem de l’auteur s’explique par l’absence de mention de ces prorogations dans le loi transposant la directive européenne. Ne sont en effet nulle part évoqués les articles L123-8 et L123-9 du CPI (respectivement relatifs aux prorogations dues à la Première et à la Seconde Guerre Mondiale) dans la Loi n°97-283 du 27 mars 1997 qui fixe la nouvelle durée légale dans le droit français. C’est également le cas de l’article L123-10 du CPI, brillant lui aussi par son absence dans cette loi et donc a priori non affecté par celle-ci.
Enfin, comme cela a déjà été dit plus haut, la prorogation de 30 ne fait pas l’objet d’un considérant dans la directive européenne, à la différence des autres prorogations mentionnées dans le considérant n°6. Si cette durée n’a pas été visée par le législateur européen, c’est peut-être parce qu’il n’en avait pas connaissance, n’y a pas prêté attention ou bien n’a pas jugé utile de la citer.
De fait, la grande absence de ce fameux article L123-10 du CPI dans tous ces textes et décisions laisse les mains libres à la Cour de Cassation pour statuer dans un sens comme dans l’autre sans pour autant procéder à un revirement jurisprudentiel (au sens stricte, bien sûr).
Pour couronner le tout, on soulignera la publication d’un arrêté ministériel octroyant une prorogation de 30 ans aux droits patrimoniaux d’une auteur morte pour la France en 1942 : Irène Némirovsky. En effet, l’arrêté du 11 février 2010 portant prorogation des droits d’auteur mentionne bien pour sa part l’article L123-10 sur lequel le Ministère de la Culture et de la Communication s’appuie pour étendre le monopole d’exploitation des ayants-droits.
Cet arrêté est important car il a été publié après les deux arrêts de principe de la Cour de Cassation de février 2007. De plus, on peut se questionner sur l’intention qui a motivé le Ministre lorsqu’il a signé cet arrêté alors que l’oeuvre de l’auteur était déjà soumise aux droits patrimoniaux de cette dernière jusqu’en 2013.
Note : Ici c’est la nouvelle législation qui s’applique car en juillet 1995, la durée du monopole était seulement de 50 ans + 8 ans et 120 jours, soit 58 ans et 120 jours contre 70 ans depuis la directive européenne.
Doit-on déduire que le Ministre de la Culture a lui-même considéré que l’article L123-10 du CPI n’était pas invalidé par la directive européenne de 1993 et a fortiori par la loi de transposition de 1997 et la jurisprudence de la Cour de Cassation ? Il se serait alors vu « obligé » de signer cet arrêté portant prorogation des droits d’auteur dès lors que figurait sur l’acte de décès de l’auteur la mention « Mort pour la France ». Dans ce cas, cet arrêté sous-entend que la durée imposée par la directive européenne (et par l’article L123-1 du CPI qui en découle) et celle de 30 ans de prorogations prévue par l’article L123-10 ne sont pas contradictoires et peuvent être cumulées. Les ayants-droits d’un auteur déclaré mort pour la France pourraient donc profiter d’un monopole d’exploitation de son oeuvre pour une durée de 100 ans (70 ans + 30 ans) !
Il serait juridiquement intéressant et éclairant de voir la Cour de Cassation se prononcer dans une telle affaire. Par exemple, il pourrait s’agir d’ayants-droits de Louis Pergaud attaquant les producteurs des films La Guerre des Boutons pour ne pas avoir obtenu leur accord express pour exploiter une oeuvre n’entrant selon eux dans le domaine public qu’en 2016 (fin de l’année civile de la mort de l’auteur = 1er janvier 1916, + 70 ans de monopole d’exploitation, + 30 de prorogation = 1er janvier 2016).
On pourrait alors concevoir que si la Cour de Cassation accédait à la demande des dits ayants-droits et retardait l’entrée de l’oeuvre dans le domaine public pour les oeuvres des auteurs morts pour la France, une question prioritaire de constitutionnalité serait rapidement posée pour vérifier le respect de cet article L123-10 du CPI envers la directive européenne (qui a une valeur supérieure à cette loi ordinaire d’après l’article 55 de notre Constitution).
Je concluerai en paraphrasant le mot de Calimaq, que nous avons là une véritable « histoire de fous » et il est bien difficile d’y apporter une interprétation idéale. Votre avis sur toute cette histoire est évidemment le bienvenu, n’hésitez pas à réagir en commentaire sous ce billet.

Source:  https://mail.google.com/mail/?hl=fr&shva=1#buzz

C'EST LA GUERRE, BOUTONS 'LOUIS PERGAUD' 1/2


C’est la guerre, boutons Louis Pergaud hors du monopole de ses ayants droit !  La semaine dernière, Calimaq a soulevé une question intéressante sur Twitter quant à l’appartenance ou non de l’oeuvre La Guerre des Boutons (dont déjà une version cinématographique est déjà diffusée en salle à ce jour) de Louis Pergaud au domaine public. En effet, en droit français la durée de soumission des oeuvres aux droits patrimoniaux (i. e. de diffusion, de reproduction, d’interprétation et de représentation) d’un auteur dont héritent ses ayants-droits après sa mort varient en fonction de divers critères dont la date de la mort du dit auteur et des conditions de celle-ci. Nous verrons plus loin qu’il faut aussi prendre en compte la date de publication de l’oeuvre pour lui attribuer ou non des durées supplémentaires dites « prorogations pour faits de guerre ».
De la guerre des boutons. Par Petit_Louis. CC-BY-NC-SA. Source : Flickr.
Avant de proposer mon propre calcul de cette durée dans le cas de Louis Pergaut, je vous invite à lire l’article publié par Actualitté sur son site web. Son auteur présente une analyse juridique intéressante de notre cas. Je le remercie par ailleurs pour cet article qui m’a poussé à me pencher moi aussi sur la question.
Tout d’abord, je vous avertis que je ne suis par juriste et que mon raisonnement ne vaut sans doute pas celle d’un expert en la matière. Je vais toutefois m’efforcer d’être rigoureux dans mon analyse et clair dans mes propos.
Pour calculer la durée d’application sur l’oeuvre d’un auteur de ses droits patrimoniaux, il a longtemps suffit d’additionner différents délais accordés par le législateur. Depuis la loi du 27 mars 1997, la situation est différente et le calcul n’est plus le même. Nous verrons par la suite si le cas de Louis Pergaud appartient à l’ancien régime juridique ou au nouveau. En effet, une des clés du problème réside dans l’application d’un système ou d’un autre.

Avant l’harmonisation de la législation européenne sur l’entrée des oeuvres dans le domaine public

Jusqu’à la loi du 27 mars 1997 qui a transposé la directive européenne 93/98/CEE du 29 octobre 1993 en droit français, le délai de soumission des oeuvres au monopole des ayants-droit courrait jusqu’à 50 ans après la fin de l’année civile de la mort de l’auteur, il s’agit de l’ancien article L123-1 du Code de la Propriété Intellectuelle (CPI) en vigueur du 3 juillet 1992 au 1er juillet 1995.
A cette durée de 50 ans devaient s’ajouter des prorogations de guerre. Il s’agit d’une durée accordée par les législateurs aux ayants-droits afin de compenser le manque à gagner subit durant les périodes de Guerre Mondiales au cours du XXième siècle. Ces prorogations sont accordées par les articles L123-8 et L123-9 du CPI. Pour plus de détails, je vous invite à consulter la page Wikipedia dédiée à ce sujet et dont je me suis inspiré pour faire cette analyse.
Les oeuvres de Louis Pergaud avaient été publiées avant le traité de paix de la 1ère Guerre Mondiale (voir détails plus bas) (art L123-8) et donc avant le 13 août 1941 (art L123-9) et n’appartenaient pas non plus au domaine public avant le 3 février 1919 et avant le 13 août 1941 (mêmes articles respectifs).
→ Les ayants-droits bénéficient de prorogations de guerre de 14 ans et 272 jours (soit 5386 jours) (source : Wikipedia).
 Détail du calcul :
Toujours selon Wikipedia, les derniers traités de paix qui ont officiellement mis fin à la Grande Guerre (Traité de Trianon et Traité de Sèvres) ont été signés en 1920. Or, contrairement à l’article L123-9 qui précise que la prorogation de 2nde Guerre Mondiale doit être égale au temps écoulé entre le 3 septembre 1939 et le 1er janvier 1948, l’art L123-8 parle du « temps écoulé entre le 2 août 1914 et la fin de l’année suivant le jour dela signature du traité de paix pour toutes les oeuvres publiées avant cette date et non tombées dans le domaine public ».
On peux donc considérer que la prorogation relative à la 1ère GM doit être calculée selon la durée la plus longue donc en prenant en compte les derniers traités de paix conclus : ceux de Trianon et de Sèvres en 1920.
 Une durée de 6 ans et 152 jours s’est bien écoulée « entre le 2 août 1914 et la fin de l’année […] de la signature du [dernier] traité de paix [engageant la France dans le conflit] ».
On ajoute à ce nombre les 8 ans et 120 jours qui séparent le 3 septembre 1939 et le 1er janvier 1948 mentionnés dans l’article L123-9 pour obtenir 14 ans et 272 jours de prorogations de guerre.
En plus de ces prorogations de guerre, il faut aussi noter l’existence d’un autre délai de 30 accordé aux ayants-droits d’un auteur lorsque celui-ci est dit « Mort pour la France » (article L123-10 du CPI).
Il est temps à présent de faire un premier calcul pour estimer à combien s’élevait le délai de soumission des oeuvres de Louis Pergaud au monopole de ses ayants-droits AVANT que l’Union Européenne décide d’harmoniser les différentes législations.
 L’auteur est :
  • mort en 1915 :
    → Date de fin de monopole : 50 ans après la fin de l’année 1915 (donc à compter du 01/01/1916)
  • mort pour la France :
    → 30 ans de prorogation car l’auteur est mort pour la France.
  • prorogations de guerre
    → 14 ans et 272 jours pour les deux guerres mondiales
 1916 + 50 + 30 + 14 ans et 272 jours = 2010 et 272 jours.

BD, Cinéma : Une guerre Mondiale des Boutons

Entre Yann Samuell et Christophe Baratier, la bataille est dure. Les deux réalisateurs se lancent presque en même temps dans deux adaptations du roman de Louis Pergaud : la Guerre des Boutons. (notre actualitté)

Samuell, a qui l’on doit Jeux d’enfants et l’Âge de raison, sort son film le 14 septembre tandis que Baratier, experts en films d’écoliers un peu désuets depuis Les Choristes, annonce l’arrive de sa Nouvelle guerre des boutons pour le 21 septembre et puisque l’on ne change pas une équipe qui gagne, on y retrouvera notre bon vieux Gérard Jugnot, accompagné de Laetitia Casta, Guillaume Canet et Kad Merad.

À peine une semaine après son concurrent, Yann Samuel dévoile la bande-annonce de son film, où l’on aura le loisir d’admirer cette fois-ci Mathilde Seigner, Eric Elmosnino, Alain Chabat ou encore Fred Testot.


La rentrée foisonne en boutons, puisqu’en plus des deux films précités, l’adaptation cinématographique la plus connue, celle d’Yves Robert (1962) va retrouver les salles obscures dans une version restaurée. (via Télé Loisirs)


2 films, 5 BD

Si l’intérêt pour le roman peut sembler inhabituel du côté des cinéastes, que dire des éditeurs de bande dessinée qui se jettent à corps perdus dans la Guerre des boutons cette année ?

Ainsi, quand les éditions Dargaud préparent un album dessiné par Berlion pour fin octobre, La Martinière réédite l’adaptation de Mathieu Gabella dans une version intégrale.

Un peu plus loin Casterman prévoit de publier la BD officielle du film de Barratier, quant à Vent d’Ouest, il sort en novembre un album signé Lemoine et Cécile. Enfin, les éditions Delcourt ont mentionné un projet sur le roman qui est prévu pour le 2 novembre, par Thirault, Solheilac et Merlet.

Comme le dit Wartmag, « pour la guerre, on ne sait pas, mais vu le programme, on a déjà chopé les boutons. »


Rédigé par Clémentine Baron  le lundi 22 août 2011
cb@actualitte.com

LA GUERRE DES BOUTONS: si j'avais su, j'aurais pas v'nu!

Oui, vous avez bien lu. Dans vos salles obscures, depuis aujourd'hui, deux films aux noms très semblables sont programmés: La guerre des boutons et La nouvelle guerre des boutons (oh! Comme c'est original!). Les deux se veulent une libre adaptation du roman de Louis Pergaud, publié en 1912, et sont signés par deux réalisateurs qui valent leur pesant de cacahuètes dans le monde du cinéma français: Yann Samuell (on lui doit Jeux d'enfants avec Marion Cotillard et Guillaume Canet et L'âge de raison avec Sophie Marceau) et Christophe Barratier (Les Choristes).

Ecoutez notre journal du cinéma diffusé sur Nostalgie ici.

Comme des chiens affamés sur un os


Les droits de ce livre fraîchement tombés dans le domaine public, les deux réalisateurs, -en fait, leurs producteurs-, se sont jetés dessus comme des chiens affamés sur un os. D'après les informations récoltées sur cette guerre frontale et absurde, Yann Samuell était le premier sur le coup. Sa version est sortie il y a deux semaines. Barratier, poussé par son producteur Thomas Langmann, tout juste débarqué du projet Astérix, a carburé pour rattraper son retard. Résultat: un travail bâclé qui sort aujourd'hui.

On ne vous fera pas l'affront de comparer les deux films: on n'a vu que celui de Barratier. Concentrons-nous donc sur celui-là. Là où Yann Samuell réunit Alain Chabat et Mathilde Seigner (entre autres), Christophe Barratier s'offre les services de Laetitia Casta, Guillaume Canet, Kad Merad et Gérard Jugnot. Un casting quatre étoiles pour qui aime le ciné français. Reste qu'ils n'ont jamais aussi mal joués!

Casta, la belle plante de service dont est amoureux Canet et qui cache une fillette juive qu'elle fait passer pour sa nièce, n'est que la caricature d'elle-même. Gérard Jugnot, qui ne se remet pas de son passage en Indochine, en fait des caisses sans jamais nous dérider une seconde.

Scénario trop mince


Pour rappel, l'histoire raconte la guerre menée par les gamins des villages voisins de Longeverne et Velrans à grand coups d'arrachage de boutons. Le camp qui en récolte le plus remporte la bataille. Le tout se déroule sur fond d'Occupation et de Résistance. Le scénario tient en deux lignes, les personnages sonnent creux et c'est bien là le problème.

Barratier essaie de nous attendrir et de nous faire rire avec la bouille et les répliques de son Titgibus (celui qui disait "Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu" dans la toute première version adaptée au ciné en 1962 et signée Yves Robert). Ca marche. Les dix premières minutes. Après on attend que ça passe et on est prêt à découper les boutons de notre veste pour être libérée plus vite.

Cliché et assourdissant


C'est bourré de clichés (aaah, tout ces gens qui sous leurs airs bourrus sont de gentils résistants), c'est prévisible, c'est lent et c'est assourdissant: la musique à la Choriste remplit le moindre moment vide d'action (et puisqu'on vous dit que c'est lent, vous imaginez qu'il en a beaucoup).

L'appât du gain?


Pourquoi Barratier a-t-il été se fourrer dans cette galère? Et le fait qu'il aime le côté vieille France (après Les Choristes, il l'avait démontré dans Faubourg 36) et l'image sépia ne sont pas des excuses suffisantes... Savoir que l'adaptation d'Yves Robert, avec dix millions d'entrée, ait été, avec La Grande vadrouille, l'un des plus grands succès historiques du cinéma français était probablement plus qu'alléchant. Appât du gain, quand tu nous tiens!

Tant qu'on est dans l'overdose, autant retourner voir cette version-là, l'originale. Elle ressortira en salles dans le courant du mois d'octobre. Jamais deux sans trois, pour ne plus jamais nous donner envie de boutonner nos chemises...

Dé.L.

Le Journal du Cinéma, en collaboration avec 7sur7.be, est diffusé tous les mercredis sur Nostalgie à 8 h 30. Soyez au rendez-vous pour toutes les infos ciné à ne pas rater! Rejoignez notre page facebook: www.facebook.com/journalducine

UN PETIT MOT

Après Yann Samuell, un petit mot de Fred Testot

mardi 27 septembre 2011

LA GUERRE DES BOUTONS TEASER 1.2.3 ET 4


LA GUERRE DES BOUTONS : TEASER 1 'Les guerriers' par baryla



LA GUERRE DES BOUTONS : TEASER 2 'Les profs'... par baryla



LA GUERRE DES BOUTONS : TEASER 3 'Tigibus' Full HD par baryla



LA GUERRE DES BOUTONS : TEASER 4 'Le Père Simon' par baryla

HOMMAGE A LA GUERRE DES BOUTONS DE 1962




51 ans plus tard, les acteurs de la Guerre des boutons de 1962 se sont tous retrouvés sur les lieux du tournage dans l'Eure-et-Loir pour une reconstitution. Que sont devenus Petit gibus, Lebrac ou encore l'Aztec ?


Source : BFM TV

LA GUERRE DES BOUTONS DE 1962

Informations:


Date de sortie cinéma : 18 avril 1962 
Date de reprise cinéma : 12 octobre 2011
Film déjà disponible en DVD depuis le : 18 novembre 2003 



Réalisé par Yves Robert
Avec Andre TretonMichel IsellaMartin Lartigueplus 





Synopsis : 


Deux villages, Longeverne et Velrans, sont en guerre. C'est la guerre que mènent chaque année les écoliers des deux communes. Quand la troupe de Longeverne commandée par le grand Lebrac fait un prisonnier, on soustrait à ce dernier tous ses boutons. Cette méthode remporte un franc succès, à tel point que les troupes pour éviter cette extrême humiliation se mettent à combattre nues.


Voir la bonde annonce:


RENCONTRE AVEC YANN SAMUELL

YANN SAMUELL
Scénariste et réalisateur




Comment avez-vous réagi lorsque que l’on vous a proposé 
d’adapter La Guerre des boutons ?

Je me suis immédiatement dit : « Attention classique », d’autant que parmi les quatre précédentes adaptations cinématographiques, celle d’Yves Robert est passée à la postérité. Sur les quatre films que j’ai réalisés, trois abordent le thème de l’enfance : la réconciliation enfant/adulte avec L’ÂGE DE RAISON; la persistance de l’enfance sur une vie adulte avec JEUX D’ENFANTS; et même l’après-vie d’un enfant fantôme avec THE GREAT GHOST RESCUE, en cours de finition. Il me fallait conclure dans un ultime opus : la république des enfants. 
Comment les enfants perçoivent-ils la responsabilité, la société et l’égalité ? Et puis un autre thème préside à la construction de l’ensemble de mes scénarii : la féminité. Armé de ces deux flambeaux, j’ai immédiatement eu la vision claire de ce que pourrait être la trame de mon adaptation de La Guerre des boutons : un film jubilatoire, un souffle de liberté. Restituer à l’enfance le goût des plaisirs authentiques au contact d’un monde que seule leur volonté et leur candeur façonnent… Ce projet semble trouver un écho très personnel en vous…Je souhaitais un film vrai, qui parle de la réalité d’une vie d’enfant à la campagne. 
J’ai réellement vécu « ma » guerre des boutons aux côtés de mes cousins dans un petit village de Bourgogne. Avec le plus grand sérieux, on échafaudait des plans pour combattre nos ennemis de l’autre bout du village. Même si nos batailles avaient le goût épicé du jeu, chaque assaut était sincère. On se battait ! C’est cette dualité de l’enfance que je voulais mettre en avant. 

Comment avez-vous procédé à l’adaptation ?

C’est un roman très agréable, le langage y est rabelaisien et osé. Refaire une adaptation n’avait de sens qu’à condition de parler à mes contemporains. Je suis remonté à l’essence du texte tout en y ajoutant des thèmes et une façon de fonctionner beaucoup plus actuelle.
Il me fallait un personnage féminin fort : une fillette qui se bat contre les moulins à vent du sexisme. Et d’autre part, un personnage principal tiraillé entre ses responsabilités sociales, scolaires, familiales et son rêve d’une société idéale à sa mesure.

Pourquoi avoir choisi de situer votre histoire dans les années 
1960 ?

Cette période me permettait d’explorer la mise en abyme de la guerre. Je ne pouvais pas l’imaginer pendant la période d’occupation des années 1940. 
Mon père a vécu l’occupation à cet âge et ma mère a connu l’exil et les camps : leur première préoccupation était survivre. Ils n’auraient pas fait une fausse guerre. J’ai donc choisi la guerre d’indépendance d’Algérie comme arrière-plan – évènement suffisamment lointain pour ne pas altérer le ton vibrant de vie du film, mais cependant bien présent. Ailleurs, d’autres gens se battent pour leur indépendance, tandis qu’au village de Longeverne, les enfants mènent une révolution contre les diktats de la famille et de la vie rude à la campagne. Les années 60, c’est aussi la déferlante du rock’n’roll, la conquête de l’espace, on assiste à des progrès colossaux en médecine et dans l’industrie. J’aimais cette notion d’une société légèrement archaïque qui 
se retrouve confrontée de plein fouet au XXe siècle. 

Pensez-vous qu’aujourd’hui les enfants aient la même façon 
de se construire ? 

L’idée d’une congrégation d’enfants face au monde adulte, reste quelque chose de très vrai. Le statut d’adolescent, voire de pré-adolescent, était inconnu à l’époque. L’accession à la majorité - alors fixée à vingt et un ans - et la conscription représentaient les seuls rites initiatiques. Maintenant, il y a plein de petits rites - passage au collège, téléphone portable, passage au lycée, bac, permis de conduire. À l’époque, les enfants se construisaient donc eux-mêmes leurs rites, qui, une fois franchis, leur permettaient de faire partie du clan.

Comment avez-vous choisi les comédiens qui entourent les 
enfants ?

Eric Elmosnino est un comédien que j’aime et que je suis au théâtre depuis longtemps. Il assimile tout ce que vous lui dites et nourrit son personnage d’indications qu’il réinvente au fur et à mesure. Cette richesse, cette force de proposition est merveilleuse. 
Mathilde Seigner m’a demandé pourquoi j’avais pensé à elle pour ce personnage. J’aime proposer aux acteurs autre chose que ce qu’ils ont déjà fait. La mère de Lebrac est une femme fermée, froide, peu généreuse alors que Mathilde est plutôt l’opposé dans la vie. Je pensais que si elle arrivait à contenir cela derrière un mur, elle pourrait en faire un personnage à fleur de peau mais bridée par son éducation campagnarde et sa situation de mère célibataire. 
La personnalité d’Alain Chabat m’intéressait forcément, et encore plus dans le rôle de cet instituteur ennemi qui dépasse ses apparences. J’étais persuadé qu’Alain et Eric formeraient un grand duo de cinéma. Leur complicité et l’alchimie entre eux a été telle que je n’ai pas arrêté de rajouter des scènes, comme celle du concours de ricochets. J’adorerais tourner un film où ils seraient tous les deux de bout en bout ! Fred Testot était très enthousiaste à l’idée d’interpréter un curé. On pouvait imaginer ce curé de différentes manières mais je le voyais progressiste. 
C’est lui qui insuffle un vent de modernité et fait rentrer le XXe siècle dans ce village paysan réactionnaire. Il me fallait donc un personnage toujours plein d’énergie.Tous les enfants du film sont des nouveaux venus au cinéma. 

Comment les avez-vous trouvés ? 

Nous sommes sur ce film depuis presque deux ans et nous avons commencé le casting très tôt. Je me suis très vite rendu compte que je ne trouverais jamais mes personnages dans les cours de théâtre. J’avais besoin d’enfants capables de grimper aux arbres, d’apprendre le langage de l’époque, d’assumer les cascades des batailles, de mener les vaches aux champs ou d’attraper et imiter les cris des oiseaux. Je suis donc allé chercher à travers toute la France des enfants qui venaient réellement de la campagne. Je n’ai pas voulu faire rentrer les enfants dans les cases préconçues d’un film idéal que j’aurais en tête. J’ai parié sur l’inverse : des enfants remarquables auxquels j’adapterais les personnages. Il s’agissait vraiment de ne pas dénaturer l’étincelle de l’enfance chez ces jeunes interprètes. Lebrac, joué par Vincent Bres, est un leader courageux et habitué à ne rien confier de ses doutes. Tout comme sa mère, il refoule tout ce qui est de l’ordre du sentiment au profit d’une autorité naturelle. Le personnage féminin, Lanterne, interprété par Salomé Lemire, rejette le schéma sexiste que l’époque impose. Ingénieuse, elle décale toujours son regard et  préfigure la libération de la femme.Grangibus - Tom Rivoire - et Tigibus - Tristan Vichard - sont deux frères. 
Le grand est, pour son plus grand malheur, tout le temps en charge du petit, véritable boule d’énergie à qui rien ne semble impossible.L’Aztec, joué par Théo Bertrand, représente le clan ennemi. C’est une force 
brute que nous comparions à un taureau pendant la construction de son personnage. Il est entouré de deux lieutenants qui sont davantage les têtes pensantes. 
Lacrique - Arthur Garnier - est une espèce de petit foufou. À la fois le plus grand des petits et le plus petit des grands, il joue sur les deux tableaux. Une rivalité amoureuse va conduire à une trahison. Bacaillé, incarné par Victor Le Blond, est réellement un type très honnête, qui va se retrouver piégé dans une situation qui lui échappe. Tous ont énormément progressé pendant cette expérience, en élocution, en maturité, en joie de vivre. Ce sentiment de solidarité, de république des enfants, a réellement existé sur le plateau et transparaît dans le film.

Comment travaillez-vous dans cet environnement humain 
particulier ?

Je m’efforçais de ne rien préétablir. Je faisais des répétitions sur le décor avec les enfants et je réagissais en fonction de ce que les enfants apportaient, leur  énergie, leur humeur. Certaines scènes devaient être conflictuelles mais ils arrivaient dans une telle complicité que je n’aurais pas pu leur demander de jouer le conflit. Alors, je tordais la scène et les dialogues, avec l’idée de servir l’histoire tout en respectant leur nature du moment. Le film y gagne énormément. L’authenticité des décors était importante également. La classe 
est un lieu essentiel mais leur espace d’expression est dehors, loin des adultes. On franchit le seuil de l’école et un monde de liberté s’ouvre à nous où ce ne sont plus les règles des adultes qui régissent nos vies, mais l’imagination. J’avais donc besoin d’une nature qui soit grande et universelle.

Comment dirigiez-vous ces comédiens à part ? 

Un enfant vient sur le plateau en ayant complètement oublié que c’est un métier, il sait qu’il n’est pas à l’école et ça c’est plutôt sympa. Tout en les dirigeant, j’essaie donc sincèrement d’être copain avec eux. Je parle aux 
enfants comme à des adultes. Au cours des répétitions, je leur demande comment ils ressentent la scène sur l’instant, sans rien leur imposer. L’acteur va donc me faire une proposition et je vais modeler cette matière pour qu’elle rentre dans la construction collective qu’est le film. Je devais capter les détails, le petit haussement de sourcil inattendu, le pied qui trébuche alors qu’il ne faudrait pas. C’est un tournage très particulier, ne serait-ce que par sa longueur puisqu’il a duré treize semaines, avec beaucoup de préparation en amont avec les enfants. En revanche, au niveau technique, on a cherché les supports de caméra les moins encombrants possibles. Il y a très peu d’accessoires. C’est une espèce de grande cour de récré où je lâchais les enfants qui décidaient de leur jeu.

Qu’avez-vous vu surgir au cours du tournage ? 

Tellement de choses ! C’est la première fois depuis que je fais des films que je suis ému comme un spectateur lorsque je vais en salle de montage. Les enfants, la nature, même la manière de filmer avec beaucoup de caméras portées, apportent une telle fraîcheur que j’ai presque l’impression de faire un documentaire. À chaque film, les personnages prennent corps et chair sans que l’on puisse vraiment l’anticiper. En tant que scénariste, on vit avec des personnages abstraits qu’il faut accepter de faire adopter par des comédiens. 
Je donne le bébé à un acteur qui en sera à jamais garant. C’est extrêmement émouvant.

Vous revisitez certaines scènes emblématiques, comme 
celle où les enfants se battent nus. Comment les avez-vous 
abordées ? 

Père de cinq enfants je soumets souvent mes idées à ce que j’appelle « mon audience test privée » : cette scène n’y a pas échappée. Ils étaient frustrés que dans les adaptations précédentes, cette séquence emblématique soit plus évoquée qu’explicitée. J’ai voulu la traiter plus frontalement sans pour autant montrer quoi que ce soit qui pourrait choquer. On a fait pousser un champ de blé qui arrive juste au-dessus de la ceinture des enfants. Pendant les trois jours qu’a duré le tournage de cette séquence, les enfants se sont éclatés !

Si vous ne deviez garder qu’un souvenir de cette aventure, 
quel serait-il ?

J’en ai trop pour n’en garder qu’un, mais je me souviens particulièrement d’un moment, en fin de première semaine de tournage. C’était pour une scène qui se déroule après la bataille dans les blés. Un mois plus tôt, 
en répétition, nous l’avions travaillé réplique par réplique. Ce jour-là, je leur ai demandé de jouer la scène d’une seule traite, dans la continuité, comme un plan séquence. Les enfants ont eu peur de ne pas y arriver mais après avoir passé ce cap, plus rien n’a été pareil. Quelque chose avait changé. 
Ils avaient pris confiance en eux. À partir de ce jour-là, le film a vraiment décollé comme je l’espérais. 

Qu’espérez-vous apporter au public ?

Un moment de bonheur qui rappelle que les ferments de tout individu se trouvent dans l’enfance et qu’il ne faut jamais s’en couper. Les racines de l’adulte plongent toujours dans ces premières années. Le film est avant tout une comédie très dynamique et drôle, mais l’émotion n’est jamais loin.

LA GUERRE DES BOUTONS 2011

Synopsis


1957, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par l’intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés.
Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l’honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les moyens sont bons. Même, s’il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l’aide de Lanterne - une fille ! - la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d’ingéniosité.
Mais il n’est pas facile d’être une armée de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, après la bataille, on rentre à la maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret.
Adapté du bestseller français au succès international, LA GUERRE DES BOUTONS est une comédie familiale tendre, drôle et poignante, qui traite avec finesse et profondeur les thèmes de l’indépendance et de la solidarité, des petites et grandes batailles de l’enfance, et du passage à l’âge adulte.


BOUTONS METAL


Bouton SNCF en métal

BOUTONS DE CHEMISE


Boutons de chemise en métal

BOUTONS DE COULEURS



LE TRI


Tout simplement moi entrain de trier les boutons

BOUTONS EN POLYESTER


Boutons en Polyester, couleur: gris foncé à noir

lundi 26 septembre 2011

COLLECTE DE BOUTONS

Seriez-vous prêt à m'aider à étoffer ma collection de boutons en organisant des collecte de toute sorte de boutons et en me les remettant directement ou par voie postale! MERCI D AVANCE
  
http://www.facebook.com/event.php?eid=209073309159288

LES DIFERENTES SORTES DE BOUTONS 2/2

Boutons en Métal

Boutons pour Costumes

Boutons en Strasses

Boutons en Polyster

Boutons pour Vestes

Boutons pour Manteaux

Boutons pour Costumes

Boutons Recouverts

Boutons pour Vêtements Enfants

Passementerie

LES DIFERENTES SORTES DE BOUTONS 1/2

Bouton en bois

Boutons à thème

Boutons en cuir

Boutons à motis

Bouton en Corozo

Boutons en Corne

Boutons en Os

Boutons en Nacres

BOUTONS VETEMENTS

DESCRIPTION

Un bouton est un petit objet généralement rond et plat utilisé en couture pour fermer les vêtements (chemise, pantalons, etc.) ou parfois à titre d'accessoire. Le bouton se glisse dans une fente surpiquée du tissu, appelée boutonnière (ou parfois bride), afin d'y rester bloqué et de maintenir ensemble les deux morceaux d'étoffe.

 Il existe une énorme diversité de boutons en termes de couleur, forme ou matériau. Cependant, on distingue notamment les boutons à trous des boutons à queue. Du fait de cette diversité, ils sont collectionnés ; les collectionneurs s'appellent des «fibulanomistes ».


HISTORIQUE

 Des boutons ou des objets assimilables mais sans doute plus utilisés dans un but esthétique que dans un but de fixation ont été retrouvés dans les vestiges de la civilisation de la vallée de l'Indus, sur des sites chinois de l'âge du bronze, ainsi que dans la Rome antique.

 La première mention littéraire du bouton date du XIIe siècle dans La Chanson de Roland, où il figure une petite chose sans valeur.

 Les boutons utilisés dans le but de maintenir les vêtements ne semblent avoir été utilisés qu'à partir des XIIIe siècle et XIVe siècle en Europe, notamment pour maintenir les manches des chemises de l'époque.

 C'est sous Louis XIV que l'usage se répand en France où il devient un accessoire de mode luxueux en s'agrémentant de joyaux ou de peintures miniatures faites à la main.

 Les boutons anciens étaient en os, en corne (cas du duffle coat), en ivoire ou en nacre. Avant d'être supplanté par les plastique, la plupart des boutons étaient fabriqués en corozo. Le bouton-pression a été inventé par Bertel Sanders (Danemark) en 1885.

Source Wikipedia®

MON PREMIER BOUTON

Bouton en bois de 1950
Voici le premier bouton qui a fait tout déclencher, je l'ai obtenu en 2006 en rendant visite à une personne âgée que j'adore. Je lui ai fait part de mon admiration pour son bouton de chemise, elle me l'offre de suite, c'est un bouton des années 1950.
ALORS JE TIENS A LUI RENDRE HOMMAGE ET EN DEHORS DE TOUT CE LA LUI FAIRE PART DE TOUTE MON AFFECTION, CAR C'EST UNE FEMME EXEMPLAIRE.

J'AIME LES BOUTONS comme les enfants de la guerre des boutons

Eh Oui, depuis enfant j'adore les boutons, j'ai commencé par les apprécier au regard, puis petit à petit à en collectionner, aujourd'hui c'est devenue MA PASSION, ALORS SOYEZ NOMBREUX ET VENIR VISITER ET PARTAGER MA PASSION.
http://www.facebook.com/pages/Passion-Boutons/170787729670960

La guerre des boutons 2011

 
1960, un village dans le sud de la France. Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par l’intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés. Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations.