dimanche 16 octobre 2011

Fleur de boutons


Fiche créative Fleur de boutons



Fleur de boutons
Fleur de boutons

Résumé - Fleur de boutons
Du ruban, des boutons, des galons, des perles sur tous les tons. C’est ainsi que se créent des bracelets, des broches ou encore de très jolis colliers. Choisis vite ceux qui te plaisent et amuse-toi à les confectionner. Tu pourras les porter à volonté ou les offrir à Maman pour sa fête.
De jolis cadeaux en perspective !

Fournitures - Fleur de boutons

6 boutons de récupération en nacre
30 cm de ruban vert
1 tube de colle
Fil métallique fin en bobine de 0,5 ou 0,8 mm de diamètre
1 vieille paire de ciseaux
Astuce :pour agrandir les images ci-dessous, passez votre souris dessus.

Réalisation - Fleur de boutons

Coupe 6 morceaux de fil métallique de 20 cm environ, puis enfile 1 bouton sur chaque longueur comme indiqué ci-contre pour réaliser 5 pétales et 1 cœur.
Entortille 3 fois la base de chaque bouton, assemble-les en disposant le cœur au centre, puis entortille les fils pour former la tige.
Pour terminer, colle plusieurs boucles de ruban sous la fleur.

mardi 11 octobre 2011

L'HSTOIRE DU BOUTON

A voir les petits boutons ordinaires qui décorent les vêtements d'aujourd'hui, on pourrait se demander quel intérêt on peut avoir à les collectionner. La plupart des gens préfèrent un vêtement sobre, classique, aux boutons discrets.
Mais autrefois, la mode imposait d'autres critères et la fabrication du bouton suivait la mode et produisait des boutons qui étaient des véritables oeuvres d'art, comparables à des bijoux.
C'est cet art en miniature, qui attire les collectionneurs.

Le bouton est l'accessoire nécessaire des vêtements ajustés, il n'est donc pas étonnant qu'il n'ait été inventé qu'à l'époque où les transformations du costume eurent pour caractéristique la diminution de l'ampleur des vêtements. L'histoire du costume témoigne que les boutons ont été plus souvent un ornement qu'un objet utilitaire.
C'est au XIIe siècle qu'on les vit apparaître. Les garnitures de boutons d'argent, d'or et de perles se substituèrent aux agrafes. Au milieu du régne de Saint Louis (1226--1270), les manches du surcot allèrent jusqu'au poignet, larges par le haut, très fort serrées sur l'avant-bras. Elles étaient si justes par le bas, qu'il aurait été impossible de les mettre, s'il n'était pas possible de les fermer par les boutons. Certaines robes de femmes (et d'hommes aussi) avaient une mode étrange, celle des manches cousues. Il y avait des manches qu'il fallait coudre sur soi le matin, et découdre le soir. Cette sorte de manche est encore mentionnée au XIVe siécle.
Au XIVe siécle, les vêtements des seigneurs se fermaient à l'aide de boutons. Une description du pourpoint de Charles de Blois dit:"Cet habit est d'un drap de soie violet, broché en or de médaillons octogones qui encadrent des lions et des aigles. Il est ouvert sur le devant, avec une garniture de trente-huit boutons pour le fermer, le bas de chaque manche en a vingt. Les boutonnières sont cousues avec de la soie verte."
La richesse des boutons était excessive: beaucoup étaient garnis de pierres précieuses ou de perles, dont le prix avait considérablement augmenté
Au XVIe siécle, on mit des boutons d'or et des bagues aux bonnets de velours noir. Le luxe dans les vêtements avait pris à cette époque des proportions inouïes, les boutons prirent dans le costume une importance énorme. On en mit partout, aux corsages, aux manches, aux épaulettes, aux robes, et cet boutons ne boutonnaient rien. Pour les corsages de femmes, les garnitures de boutons se posaient sur de la soutache de ganse ou de chenille. Les boutons n'étaient pas uniformes: ils se faisaient en toutes espèces de métal, et les femmes qui n'avaient pas de diamants ou de pierreries précieuses se paraient de boutons de jais.
Vers 1760 la veste (veston, gilet) fut ornée d'un double rang de boutons et de boutonnières. Vers la fin du XVIIIe siècle, la mode remplaça les boutons d'étoffe par les boutons de métal. Les femmes comme les hommes en portèrent sur leurs vêtements. Artistiquement ciselés, sculptés ou émaillés, les boutons formèrent des collections de miniatures et devinrent des pièces de curiosité et de collection.
Depuis 1830 un ouvrier anglais, établi à Paris, inventa la machine à découper la nacre de la coquille. Bientôt parurent la machine à percer et la machine à graver la bouton. Le bouton de fantaisie n'a occupé, jusqu'en 1848, qu'une place restreinte dans la fabrication. Le bouton de papier fut inventé vers cette époque. Quant au bouton de porcelaine, il est d'invention encore plus moderne.
En 1849, il y avait une redoutable concurrence de l'Angleterre et de l'Allemagne. Invention en 1851 des boutons en pâte céramique dué à M. Bapterosses.
En 1862, excellait l'Angleterre dans les boutons dit de chasse, et elle était presque seule alors à fabriquer le bouton de corozo à très bas prix.
En 1867, le rapport signalait l'invention d'un système de matrices à viroles combinées, qui opportait une grande économie dans les frais de gravure.
En 1878 apparit un nouveauté: l'Autriche avait exposé des boutons de nacre, d'ivoire et de corozo et un article absolument spécial; le bouton de verre de Gablonz (Bohême).
Le distingué rapporteur du jury signalait les pratiques des fabriquants étrangers qui n'hésitaient pas à se servir d'inscriptions françaises pour les cartes et les boîtes à emballages de leurs produits, même les culots des boutons portent des désignations françaises. "Les cinq sixièmes des boutons fabriqués à l'étranger portent ces inscriptions."
En 1889 on écrivait que toute la science moderne a été mise à contribution par l'industrie boutonnière: à la mécanique elle a demandé les instruments de découpage et de l'estampage, à la chémie, les procédés de teinture de boutons, à la galvanoplastie, la meilleur système de dorure, d'argenture et de nickelure. Elle a appliqué la vapeur à ses machines et le gaz aux opérations de soudure.
Les fabricants des boutons sont arrivés à fonder des établissements considérables ou sont réunis des fondeurs, des lamineurs, des estampeurs, des graveurs, des reperceuses, des brunisseuses, des doreurs, des argenteurs, des bronzeurs, des vernisseurs et des soudeurs.
Cette industrie n'a pas seulement en France pris un si large essor. "A l'étranger, il n'est presque aucun pays qui ne s'occupe pas de la fabrication des boutons. l'Allemagne de Nord traite tous les genres, l'Autriche excelle non seulement dans la production des boutons de verre qui lui appartient en propre, mais aussi dans la fabrication des boutons de nacre, d'ivoire et de corozo. La Belgique et l'Espagne se distinguent surtout dans la boutonnerie métallique. Enfin, le Portugal, la Suède, la Russie et l'Amérique du Nord voient s'établir chaque année un ou plusieurs fabricants qui s'attachent à tel ou tel genre de production.
A l'exposition universelle internationale de 1889, il y avait trois exposants belges. L'un pour l'équipement militaire nous offre des produits de bonne fabrication courante. Le deuxième présente des boutons de métal pour uniformes et pour pantalons, ainsi que des boutons de tissu, assez réussis. Le troisième, des boutons de corozo et d'os d'une bonne fabrication courante. Le développement de cette industrie en Belgique se manifeste d'une façon sensible.

Bibliographie
  • J. Hayem, A. Mortier, Rapport de l'Exposition universelle internationale de 1889
  • N. Fink, M. Ditzler, Boutons, Books&Co, 1999

L' HISTOIRE AU COEUR DU BOUTON DE Yvette CHUPIN

L'idée d'un livre sur les boutons ne date pas d'hier. Il y a maintenant plus de trente ans que je les collectionne. Ils occupent tous mes loisirs et sont devenus beaucoup plus qu'une passion. Déjà, lorsque j'étais enfant, ma mère me donnait du fil et une aiguille et je les enfilais comme des perles. Lorsque mon mari m'a fait découvrir le monde de la brocante, je me suis mise à fouiller le contenu des boîtes. Ces instants m'ont rappelé mon enfance.

Au tout début, je récoltais à l'aveuglette, il n'y avait, ni livres ni documents pouvant guider mes recherches. A ce propos, il faut rendre hommage aux éditions de l'Amateur et à Madame Gandouet, qui ont publie en 1984, le seul ouvrage que nous ayons sur le sujet.

Pour faire ce livre, il m'a fallu acheter quelques beaux exemples de boutons, de ceux que tous les collectionneurs se disputent, présentant des sujets amusants, historiques ou énigmatiques. Les formes stylisées sont moins recherchées, mais quand le motif est pur et net, l'évolution des arts décoratifs s'y retrouve.
Ensuite, j'ai fixé des repaires sur l'échelle du temps. Une chronologie appuyée sur l'histoire de France m'est apparue judicieuse. Elle conduit les développements artistiques à travers lesquels s'imbrique l'évolution des technologies, qu’elle soit d’ordre artisanal ou industriel. Dans ce sillage défile la multitude de matériaux utilisés.

Yvette CHUPIN


Pour commander, écrire à : Yvette CHUPIN
Auteur-Editeur
BP 74
03600 COMMENTRY

Pas de vainqueur pour « la Guerre des boutons »

Sorties à une semaine d’intervalle il y a près d’un mois, les deux nouvelles adaptations du livre de Louis Pergaud ont fini par se neutraliser.



Ce n’est pas tout à fait la débâcle, mais le fait est que les deux films inspirés de la « Guerre des boutons », sortis sur les écrans depuis près d’un mois, ne seront pas les succès espérés par leurs producteurs. La première version, réalisée par Yann Samuell, lancée le 14 septembre, totalisait dimanche soir 1247250 entrées en France (577 salles).                             

Quant à « la Nouvelle Guerre des boutons » de Christophe Barratier, sortie le 21 septembre, elle réunissait 1072680 spectateurs dans l’Hexagone (584). Des chiffres de fréquentation qui montrent que les deux adaptations du roman de Louis Pergaud auront du mal à atteindre les 2 millions d’entrées en fin de carrière. Du coup, ni l’une ni l’autre ne seront rentables, car les deux films dont les budgets sont respectivement de 13 M€ (Yann Samuell) et 16 M€ (Christophe Barratier) devaient parvenir aux 2 millions de spectateurs pour amortir leurs coûts de production.

Une absurdité totaleComme on le craignait, cette concurrence inédite dans l’histoire du cinéma français n’a donc été profitable à aucun des deux longs-métrages. Marc du Pontavice, le producteur de la première « Guerre des boutons », constate que « l’irruption simultanée à une semaine d’intervalle des deux films a créé la confusion. Cette course à la sortie en septembre s’est révélée au bout du compte une absurdité totale. Il y avait sans doute la place pour les deux films, à condition que leurs sorties ne soient pas aussi proches. » Le producteur, qui a vendu sa « Guerre des boutons » dans une quinzaine de pays, poursuit : « Il y a aussi eu une vraie tuile avec la , magnifique sur toute la France durant la deuxième quinzaine de septembre, qui nous a fait perdre 30 à 50% de spectateurs potentiels. Cela a également touché notre concurrent… »
Marc du Pontavice espère encore que sa « Guerre des boutons » puisse atteindre 1,5 million de spectateurs, voire plus. « Le film est encore à l’affiche de 577 salles. Nous allons le maintenir jusqu’aux vacances qui débutent le 22 octobre. » Mais attention quand même, car demain, « la Guerre des boutons », celle d’Yves Robert, ressort sur les écrans…
Le Parisien

dimanche 9 octobre 2011

Actualités "Primaires Socialiste"

Vous pouvez consulter les résulats en temps réel sur le site: http://resultats.lesprimairescitoyennes.fr

Hollande 40%, Aubry 30%, Montebourg 17%, 500 000 voix (AFP)

Qui a tué Louis Pergaud ?


L'auteur de "La guerre des boutons" est mort le 8 avril 1915, dans des circonstances qui demeurent aujourd'hui mystérieuses.





On se souvient qu'en 1991 Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes, avait été identifié près de Saint-Rémy-la-Calonne (Meuse). Un de ces "archéologues", Jean Louis, s'est ensuite lancé à la recherche de Louis Pergaud, à qui l'on doit bien sûr la fameuseGuerre des boutons. En vain. L'histoire est d'autant plus intrigante qu'il plane un grand mystère autour de sa mort, le 8 avril 1915, non loin de la funeste côte des Éparges immortalisée par Maurice Genevoix. 
La veille, le lieutenant Pergaud a écrit ces derniers mots à sa femme, Delphine : "À demain, ma chérie." Vers 2 heures du matin, il conduit ses hommes du 166e régiment d'infanterie à l'assaut de la côte 233, à Marchéville, dans la Meuse. "On sait qu'il a reçu une balle au pied entre les deuxième et troisième réseaux de barbelés", révèle Bernard Piccoli, président de l'Association des amis de Pergaud et auteur des Tranchées de Pergaud (éditions Connaissance de la Meuse). "Son sous-lieutenant lui propose de le ramener, mais Pergaud lui ordonne de terminer l'attaque. Celle-ci est un échec, c'est la débandade et, au petit matin, Pergaud est laissé sur le champ de bataille."
Tué par les siens ?
Une clause de guerre stipule que les blessés français se trouvant plus près des tranchées allemandes que de leur propre camp sont ramassés par l'ennemi. Deux infirmiers français aident leurs homologues germaniques à emporter une trentaine de soldats hexagonaux. D'après le témoignage de l'un d'eux, les Allemands s'occupent d'abord de leurs hommes et laissent les Français sur le rebord de leurs tranchées. Vers 14 heures, ce même 8 avril, un tir nourri d'artillerie venu de nos lignes réduit en bouillie les blessés. Pergaud, mort pour la France, aurait-il été achevé involontairement par les siens ? Probable. Ou avait-il reçu d'autres balles après sa blessure au pied ? Nul ne peut le dire avec certitude. Un jour, peut-être, on saura la vérité.
Par